5 astuces éco-responsables pour « poules de luxe »

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Par Josianne Lavergne
Je ne pense pas vous apprendre quoi que ce soit aujourd’hui en écrivant que l’avenir de notre planète est compromis par les changements climatiques et de nombreux autres enjeux environnementaux. Nous voulons tous faire notre part afin d’améliorer au meilleur de nos capacités notre futur et celui de ceux qui suivront, mais soyons honnêtes, nous sommes tous, ou bien pour la plupart, très confortables dans notre mode de vie de consommation, rendant ainsi certaines concessions dites “écologiques” plus crève-coeur.
Je partage votre sentiment, car lorsque le sujet du mode de vie “zéro déchet” est abordé, des plaques d’urticaire commencent à apparaître un peu partout sur mon corps et ma fréquence cardiaque augmente considérablement. Envisager sérieusement ce mode de vie plus écologique m’angoisse au plus au point, car je suis incapable de concevoir comment produire moins et vivre avec peu sans retourner à l’âge de cro-magnon. Néanmoins, ma conscience écologique m’a appelée à faire un moindre effort, et j’ai alors réalisé des recherches sur le sujet, afin de faire moi aussi ma part! Dans cet article, je vous partage cinq nouvelles astuces éco-responsables, cette fois au niveau du “lifestyle”, qui ne perturberont pas trop le quotidien des “poules de luxe” de ce monde.
1. Acheter en vrac
Bon, c’est bien vrai que cette idée n’est pas nouvelle… mais pourtant, si peu de gens la mette en pratique. Pour être franche, l’impopularité de cette pratique me sidère, car pour moi, elle semble être une solution gagnante. Non seulement, elle évite le suremballage, mais en plus elle permet de diminuer le gaspillage alimentaire, puisque vous n’avez pas besoin d’acheter une quantité de nourriture qui vous est imposée par un emballage à l’épicerie. Apportez vos propres contenants de la maison à la boutique choisie (Bulk Barn, Santé en Vrac, etc.) plutôt que d’utiliser les sacs de plastique qui vous y seront proposés et le tour est joué. P-S : Cette alternative offre une très grande variété de produits, et qui peuvent parfois même être plus difficile à se procurer à l’épicerie traditionnelle.
2. Acheter local
Acheter local! Qu’est-ce qu’il y a de plus satisfaisant que d’acheter un produit du terroir ou bien directement du producteur, de l’artisan, etc. Je ne sais pas pour vous, mais pour ma part, j’adore acheter quelque chose qui a été cultivé ici ou bien qui a été façonné par les mains d’une personne de la région. Ça me procure un sentiment de solidarité incroyable.
De plus, très souvent, il est possible de rencontrer cette personne, d’échanger avec elle, de
connaître ses méthodes de travail ainsi que la provenance des matériaux ou bien du produit en tant que tel, etc. En plus de faire de nous des consommateurs avertis et responsables, cette alternative éco-responsable permet d’encourager l’économie locale et de réduire le transports des biens produits, et donc de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Consultez la mairie de votre ville ou de votre municipalité pour connaître s’il existe des marchés éphémères où vous pouvez acheter des produits locaux, ou sinon, regardez la provenance d’un produit à l’épicerie ou en boutique avant de l’acheter, et favorisez ceux qui proviennent du Québec.
3. Utiliser des contenants et des sacs réutilisables
Je n’ose pas croire que qu’il existe encore de nos jours de bouteilles d’eau et des sacs en plastique à usage unique, des contenant en styromousse, des verres en carton glacé, etc., alors qu’il existe désormais tant d’alternatives possibles. Acheter des contenants en plastique réutilisables, des sacs en tissus, des bouteilles d’eau en métal ou en verre, etc. permet d’éviter tellement de déchets et d’économiser beaucoup d’argent à long terme. De plus, pour nos “poules de luxe” qui continuent d’acheter leur café quotidien chez Starbucks parce que le contenant de Noël est “cute”, sachez que cette même tasse est offerte en version réutilisable. Cela va de même pour les sacs! Sachez que ceux en tissus sont souvent plus mignons que ceux en plastique, puisqu’ils sont pourvus de couleurs agréables et ornés de jolis petits motifs.
4. Utiliser des produits d’hygiène réutilisables
Mesdemoiselles, vous en avez marre de polluer avec vos serviettes sanitaires, vos tampons, vos cotons démaquillants, vos cotons-tiges, etc.? Et bien sachez que tous ces produits ont une alternative qui n’ira pas à la poubelle! Au niveau des produits d’hygiène féminine (je parle ici de ceux pour les menstruations), il existe non seulement la fameuse Diva Cup, mais aussi des serviettes sanitaires réutilisables en tissu. Si comme moi vous êtes sceptiques envers ces produits, en raison de la propreté de la chose, sachez que la solution réside dans le nettoyage. Ensuite, c’est à vous d’en juger. En ce qui a trait de substitut aux cotons démaquillants, il existe de jolies petites serviettes en tissus très doux pour la peau. Si vous les trouvez trop dispendieuses, coupez des rectangles, des carrés, des cercles, des triangles ou ce que bon vous semble dans un vieux chandail en coton démodé, et voilà, il ne vous reste qu’à ajouter le démaquillant et le tour est joué! Finalement, pour remplacer le fameux coton-tige, sachez qu’il existe depuis peu une version réutilisable en silicone que vous pouvez vous procurer en ligne.
5. Fabriquer soi-même ses produits ménagers
Pour ceux qui ne le savaient pas, les produits ménagers tels que du nettoyant à miroir, du
désinfectant et autres sont souvent nocifs pour l’environnement, lorsqu’ils ne sont pas
biodégradables. Bien qu’il en existe des plus éco-responsables sur le marché, les acheter revient à consommer encore une fois du plastique. Dans un premier temps, vous pouvez préparer un désinfectant maison en mélangeant simplement dans une vieille bouteille préalablement nettoyée une portion de vinaigre avec une portion d’eau. Et voilà, aussi simple que ça!
Dans un second temps, pour remplacer les serviettes de papier, prenez les restants de votre vieux chandail pour en faire des torchons. Ainsi, on récupère tout en évitant le gaspillage ainsi que la production de déchets.
Josianne Lavergne

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